L’agression au 48 de la rue Monsieur-le-Prince, le 23 juin 1975

1976


L’Agression relate un événement réel survenu à quelques portes de mon atelier.


Résine époxyde et gouache acrylique, 65 x 130 x 65 cm

Résine époxyde et gouache acrylique, 65 x 130 x 65 cm

Résine époxyde et gouache acrylique, 65 x 130 x 65 cm

L’AGRESSION AU 48 DE LA RUE MONSIEUR-LE-PRINCE, LE 23 JUIN 1975

L’Agression relate un événement réel survenu à quelques portes de mon atelier. Au volant de ma voiture, j’avais envoyé mon compagnon voir ce qui s’était passé. Un ophtalmologue, très connu dans le quartier, avait été poignardé et laissé pour mort. Quand son corps, sur une civière,fut sorti dans la rue : « le sang coulait sur son visage tuméflé comme un dessin rouge sur un fond bleu paie », m’a raconté mon ami, fils d’un peintre.
Jaloux de ne pas avoir vu la scène, j’ai décidé de la reconstituer à ma façon. Le sujet de la sculpture devenait une apparition de l’effroi dans la vie ordinaire, ainsi qu’advient toujours la tragédie. Je cherchais à tendre l’espace dans ma petite boîte vitrée entre le visage convulsé de l’épouse et le sourire de la jeune fille qui suce sa glace fraise-pistache, ne se rendant compte de rien.

RM


Résine époxyde et gouache acrylique, 65 x 130 x 65 cm










L’agression en cours d’exécution, 1976